Infirmité Motrice Cérébrale. En anglais "Cerebral Palsy"

Publié le par Rosine

Quelle patience Solange !!! Au bout de combien de fois avez vous réussi à envoyer ce commentaire ? Marc m'a dit par mail 6 fois, mais c'était bien avant le diner.

Merci à vous, à Marc et à Emilie d'avoir réagi à cet article. Mais vue votre difficulté, peut être d'autres ont essayé. Mais ce n'est jamais facile de parler de soi, je sais, bien que l'ayant fait.

Mais Emilie me réclame de plus en plus de faire un article sur l'IMC et, le temps d'un article je vous parlerai d'autre chose.

Cela permettra à chacun de se reposer et l'IMC a aussi sa place. OH! Combien parmi les handicaps mis de coté.

Bien plus que les polios, ils gênent.

Mais que je suis bête, je dis IMC et beaucoup parmi vous ne connaissent pas ce terme surement.

L'IMC ou infirme moteur cérébral est l'enfant (ou l'adulte) qui marche (éventuellement) d'une façon raide et saccadée. Les genoux un peu fléchis. Ils ont souvent aussi une atteinte des membres supérieurs et, malheureusement une atteinte de la face et de la parole.

Personne ne pense que la langue aussi est un muscle. Sans parler des autres organes de la parole.

La définition vraie de l'infirme moteur cérébral est d'avoir un handicap moteur plus ou moins lourd avec une intelligence parfaitement normale.

J'ai connu les IMC, bien avant d'être médecin. Il y avait une "camionnette" à Garches qui prenait les externes. Je la prenais, n'ayant pas du tout un handicap qui pouvait justifier mon hospitalisation.

C'était pour aller au lycée en chariot plat.

Cette camionnette était surtout fréquentée par des enfants IMC. J'étais la "grande" de 15 à 17 ans. Je leur faisais réciter leur leçon et contrôlais leur devoir. Ils ne parlaient pas tous facilement, écrire non plus n'était pas évident. Le trajet était assez long. On avait largement le temps de s'occuper des devoirs et de chanter après.

Je crois que je leur ai plus donné ainsi avec mes 15 ans et ma gaieté que tout ce que j'ai pu essayer de faire ensuite comme médecin.

C'est à la naissance pour eux que tout se passe. Une prématurité, un manque d'oxygène, le bébé qui ne crie pas. Son petit cerveau a été oublié dans la distribution du sang et donc de l'oxygène.

L'IMC pur a été fréquent, cela a été la passion de ma vie.

Ca l'est toujours ! Emilie m'a dit qu'il y en a un dans l'immeuble....

Je vais sortir davantage dans l'espoir de le rencontrer.

Des IMC vrais, en France, maintenant il n'y en a plus. La réanimation est beaucoup plus efficace.

Mais il y a des polyhandicapés cumulant déficience mentale et troubles visuels et auditifs.

Il est impossible de savoir au moment de la réanimation. Il est impossible aussi de ne pas réanimer un bébé qui ne pleure pas.

Mais en Italie, oui, il y a encore des IMC vrais.

La réanimation n'est pas encore ce qu'elle devrait être partout.

L’IMC, enfant ou adulte se distingue par sa gentillesse, son amour des autres. Son sourire est souvent grimaçant et rebute. Il en souffre.

Ce sourire grimaçant n'est du qu'à une mauvaise commande des muscles de la face. C'est tout...

Vous rencontrez forcément des IMC. C'est pour cela que j'ai envie de vous en parler.

Il ne s'agit pas de paralysie chez eux, mais d'une mauvaise commande à partir du cerveau.

Ils voudraient, le cerveau ne veut pas et donne des ordres faussés.

Voilà Emilie.

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N
Bonsoir Rosine,<br /> <br /> J'ai beaucoup fréquenté d'enfants IMC durant ma période d'adolescence, avec mes camarades d'école, nous allions à tout de rôle à l'Institut Notre-Dame de Lourdes à Sierre, (en Suisse) qui était une pension spécialisée pour enfants infirmes.<br /> <br /> C'est là qu'a grandi Alexandre Jollien, un garçon merveilleux que je vous laisse découvrir au moyen du lien suivant :<br /> <br /> http://www.alexandre-jollien.ch/<br /> <br /> Nous passions l'après-midi avec eux nos jours de congé pour les aider et jouer avec eux. Je garde un souvenir ému de leur courage et de leur joie de vivre.<br /> <br /> Je crois que les enfants qui sont nés avec un handicap sont encore plus attachants que les autres, car ils apprécient vraiment ce que (souvent bien peu) la vie leur a donné. Ce qui paraît normal à d'autres est pour eux comme une sorte de miracle.<br /> <br /> Tous les gens qui ont un coeur devraient avoir compris cela, au lieu de les regarder avec condescendance ou parfois même avec mépris.<br /> <br /> Peut-être, avec la vulgarisation scientifique, les choses changeront-elles quelque peu. C'est mon espoir.<br /> <br /> Bonne nuit. A bientôt.
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